Petit-déjeuner à l’hôtel : ce qu’il faut savoir pour augmenter la satisfaction et les ventes

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Le petit-déjeuner reste l’un des services les plus appréciés des clients… à condition d’être à la hauteur de leurs attentes. Il est aussi l’un des derniers moments passés à l’hôtel, ce qui en fait un élément essentiel dans la perception globale de l’expérience. Voici cinq clés pour renforcer son attractivité et sa rentabilité.

1. Taux de captage : des écarts importants selon la localisation et l’environnement

Le taux de captage du petit-déjeuner varie fortement selon la localisation et l’offre. En moyenne, il se situe entre 65 % et 90 %(1). Mais dans les grandes villes, notamment les quartiers animés, le taux tombe souvent sous les 80 %, car l’univers concurrentiel est plus dense et que la proportion de clientèle professionnelle, moins consommatrice du petit-déjeuner, y est plus forte. Cela peut représenter une perte de chiffre d’affaires significative si l’offre manque d’attrait ou si le tarif est mal perçu.

2. Prix : gare à la perception d’un tarif “trop élevé”

Selon Coach Omnium, 44 % des clients jugent le prix du petit-déjeuner excessif (1), notamment quand l’offre paraît standardisée ou peu qualitative. La sensibilité au tarif augmente dès que l’offre se limite à des produits basiques ou industriels. À l’inverse, dans les établissements 4 étoiles bien positionnés, avec salle lumineuse, service actif (réassort, cuisson à la demande…), et produits de qualité, le prix peut facilement atteindre 20 à 22 euros sans que cela constitue un frein.

3. L’expérience client, bien au-delà de la nourriture

Pour le client, un bon petit-déjeuner ne se limite pas à ce qu’il mange : le cadre, le confort, la disponibilité du personnel, l’agencement, le calme et la lumière naturelle comptent autant que l’assiette. L’absence de file d’attente, la clarté du parcours client et le soin apporté à la mise en place contribuent également à renforcer la satisfaction. Une ambiance soignée fait souvent la différence.

4. Composition : diversité, fraîcheur, différenciation

Certaines chaînes d’hôtels et hôtels indépendants ont innové avec succès : produits locaux, recettes maison, options végétariennes, sans gluten, laits végétaux, fruits frais découpés, jus pressés, etc. La diversité ne signifie pas nécessairement profusion, mais plutôt adaptation aux profils de clientèle.

Dans le haut de gamme, certains produits qualorigènes, industriels, ou contenant des OGM – comme Nutella ou Kellogg’s – tendent à perdre en popularité. Ils sont de plus en plus en décalage avec les attentes actuelles en matière de bien-être, de naturalité et d’authenticité.

5. Dernière impression = impression durable

Le petit-déjeuner est souvent le dernier moment passé à l’hôtel, juste avant le départ. Sa perception pèse donc lourd dans le ressenti global du séjour. Un buffet vide à 9h30, du café froid ou un personnel débordé peuvent annuler en quelques minutes les efforts réalisés tout au long du séjour. À l’inverse, un excellent petit-déjeuner peut rattraper une expérience moyenne.

Conclusion

Le petit-déjeuner est à la fois un levier de chiffre d’affaires, de satisfaction client et de différenciation. Dans un contexte de concurrence accrue, il mérite d’être pensé comme une vraie signature de l’établissement, cohérente avec son positionnement. C’est un investissement rentable… quand il est bien conçu.

Sources

  • Coach Omnium
  • Mews
  • GPO Mag
  • Google Trends
  • HRS

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